Lancée par la Fondation Nike en 2004, l'ONG Girl Effect, basée à Londres, est née de l'idée que la manière la plus efficace de briser le cycle de pauvreté intergénérationnelle est d'investir dans l’avenir des jeunes filles. Pour émanciper ces dernières, l'approche pionnière de Girl Effect consiste à créer des marques de média prenant racine dans la culture locale, tout en faisant évoluer celle-ci, et à exploiter le pouvoir des médias de masse et de la technologie mobile et numérique pour diffuser ses messages à grande échelle.
En tant que directrice de marque, j'ai dirigé la marque mobile de Girl Effect - appelée Springster - qui, grâce à un partenariat avec FreeBasics de Facebook, la Fondation Vodafone et l’ONG Nutrition International, a atteint plus de 13 millions de jeunes personnes dans plus de 50 pays à revenu faible ou intermédiaire.
Avant de prendre en charge Springster, j'ai piloté la stratégie et le lancement d'une nouvelle marque de média appelée Zathu au Malawi, en Afrique, dont l'objectif était de faire évoluer les normes sociales qui renforcent les inégalités homme-femme et conduisent à des niveaux plus élevés de VIH et de sida chez les jeunes femmes.